J’ai le cœur dans le vague, puis l'horreur qui divague Chancelant sur l'endroit, mon esprit aux abois Vas-y, lacère moi, écorche mon désarroi Ce n’est jamais qu’un jeu avant l’ultime adieu
Car dans ton regard meurtri la mort m’a souri Profiter de la vie puis sombrer dans l’oubli
Puisqu’on est éphémères, qu’au dehors nos misères Dans l’absinthe de l’amer, puis aux jeux de la chair Comme le temps nous enterre et qu’on n’est salutaire Ni du blond de la bière, ni du noir des colères
Car dans ton regard meurtri la mort m’a souri Profiter de la vie puis sombrer dans l’oubli
Résistons au supplice, l’appel du précipice Plus dure sera la lutte, plus belle sera leur chute Puisqu’ils ont des sévices, et le sombre du vice Tenons tête aux abruptes, que l'envers a fait putes
Car dans ton regard meurtri la mort m’a souri Profiter de la vie puis sombrer dans l’oubli
Car dans ton regard meurtri, la mort s’est trahie De mes ennuis je ris, puisqu’encore tu souris