Quand je t’ai connu Je me débattais Comme un moulin à vent Tantôt à gauche, tantôt à droite En amour je réussissais jamais à moudre Mon grain correctement Et puis en juin de l’an deux mille T’es entré dans ma vie Par la porte de coté, celle de mon cœur. Tu sais bien, celle qui battait Au vent, grande ouverte.
Doucement d’abord et fougueusement ensuite. Tu as laissé éclater ta lumière Me permettant de la reconnaître Et de l’amalgamer à la mienne.
Maintenant dans nos échanges Parlés ou écrits Lorsqu’on ferme la porte De notre jardin secret, Unis dans ce mariage unique sans papier. Mon grain moulu, aidé par ton levain Se transforme en pain.