Vole pèlerin vers les campagnes, Dans les vallées, sur les montagnes, Ravis le feu aux claires étoiles Pour l’enfant pauvre sous la toile.
Eh oh, migrent les oiseaux Sur de bleus vitraux, Libres et tous égaux Là haut ! Sans frontières et sans ego.
Berger, laisse paître tes agneaux, Cesse d’effiler tes longs couteaux, Ecoute le chant de l’innocence Courir la lande en turbulence.
Eh oh, voguent les vaisseaux Glissant sur les flots Comme un blanc troupeau Dans l'eau ! Sans colère et sans chaos.
Quand l’étranger frappe à ta porte Cherchant en vain une main forte, Sois ce soutien qui le conforte N’est-ce pas ton frère en quelque sorte.
Eh oh, migrent les oiseaux Sur de bleus vitraux, Libres et tous égaux Là haut ! Sans frontières et sans ego.
Et si la nuit vient te surprendre Quand tu pensais ne pas l’attendre, N’aies donc plus peur, il faut l’apprendre Ce que tu donnes, qui peut le prendre ?
Eh oh, voguent les vaisseaux Glissant sur les flots Comme un blanc troupeau Dans l'eau ! Sans colère et sans chaos.
Sur l’air des « Anges dans les campagnes », joyeux Noël à to