Es-tu cet amant qui attire Ou la mante qui va occire, L'aimant peut-il se détourner D'une lame prête à le tuer ? Deviendras-tu ce vieux satyre D'agnesses que l'on va farcir, L'amante va-t-elle se marier Avec la rude Penthésilée ? Mais dans les bois qui donc se tire ? La folle aimante d'un martyr Rêvant d'un fusil à polir Elle cria : « Pourvu que ça tire ! » Où as-tu mis mon pieu à tirance Demande André sans sa boussole, A Samantha sa baby doll Qui tire un trait sur son idole. Ceux qui vont goûter aux vacances Avec l'espoir d'un soir de transe, Haridelle ou cheval de trait Glisseront sur un beurre rance. Tout attirée finit à Tyr Sous les sabots d'un Alexandre, Tout attracteur devient fumier Et son attrait s'en va en cendres, Seuls dans le vent quelques soupirs Rappellent le nom des aimés... Gardons-nous bien de l'attirance Nageons dans le lac de Constance Et s'il faut vraiment qu'on aimante Bornons-nous au thé à la menthe.