Des flambeaux dans nos arènes Eclairent l’oeil blanc des gisants, Un train regarde le troupeau s’éloigner A la tombée du jour Ecrasé sous le poids d’épaves au chômage… « Vous reprendrez bien un peu de guerre Avec le dos d’une cuillère, Faudra-t-il encore cultiver des moustaches Dans un cimetière de svastika? ». Un facteur poursuit désespérément Son courrier électronique Dans un logiciel à ciel ouvert, Des saucisses grillées en barbecue Passent au feu rouge Sous l’oeil lubrique d’un gardien épais, Tandis qu’une moumoute agresse son coiffeur borgne Qui s’est coupé l’oreille dans un champs de corneilles Jaunes comme un soleil d’absinthe, Au sommet de l’obélique, Anubis maudit les Franciliens Qui le Quatorze-Juillet, resteront aphones, Déguisés en momies asexuées. Dans le palais des papes, Le reflet de l’horloge bat les heures Au fond d’un miroir déformé Où Innocent X hurle sa rage déicide, Celui qui cherche Dieu ne se retrouvera plus.