C'est au fond du jardin Qu'un ruisseau de lumière, Au pied des hauts sapins, Sillonne la roncière, Tandis qu'un musicien, Sur la branche faitière, Chante un aria taquin Pour les célibataires.
Ma farouche chimère, Je te baise les mains Car c'est un beau matin Que tu m'auras offert, Loin des coups de tonnerre Qu'assènent les humains, Tu as soufflé dans l'air Un murmure divin.