Et si depuis toujours, ton amour respirait, Mon ciel, nuit comme jour serait illuminé, Jamais d’obscurité dans mon jardin vibrant Où tes yeux enflammés consumeraient le temps.
L’amour est né un jour au cœur de mon histoire, Qui avait-il avant sinon le désespoir Qui de noir remplissait la mer de mes désirs Où sanglotaient vaguant les accents de ma lyre ?
Quel éblouissement et quel aveuglement ! Je voyais ta lumière en plissant les paupières, Je frôlais ton ombre qui soufflait sur les vents Et je rajeunissais oubliant les hivers,
Tant de scintillements causent la cécité, Le soleil égaré et l’amour assombri, Le vent devient obscur, le ciel s’est recourbé, Une étoile a chuté en poussant un long cri,
La nuit est si noire car elle manque d’amour... Mais si tout était clair quand verrions-nous le jour ? Il faut l’obscurité pour cueillir la lumière Et la mort affirmer pour aimer l’éphémère.