On s’est tant empressé de plaindre ce rebut, Un enfant sauvage dévoyé par les fauves Qui grognait tout suant, lorgnant les détritus, Epouillait sa marâtre, ronflant dans l’alcôve.
On l’a donc éduquée vaillamment, cette engeance, Gavée de théorèmes et autres connaissances, Il a pu respirer cet air pur des cités, Loin des âcres odeurs des barbares forêts.
Il a appris la loi qui oscille, incertaine, Et redouté le temps, cette goulue baleine, Salué les rupins d’une sourire docile.
Le voilà intégré à ce monde servile, Qui parfois lui permet de quitter son panier, Pour des gradins remplis de chiens dégénérés.