L’océan flamboie dans l’azur Où glissent de lents vaisseaux noirs, A ce minuit, un coeur s’égare Dans ce silence où tout s’épure,
L’ombre d’un arbre sur le mur Se tord comme un pauvre vieillard, Un merle geint dans la ramure A ce minuit, un coeur s’égare
Pour rêver d’un autre futur Mais l’heure est toujours en retard, Le vent a soufflé le bougeoir Et s’en va en légers murmures L’océan flamboie dans l’azur.