Eve, Les bourreaux véreux de la terre Ne pourront ternir l’or de ta beauté, Née d'une image D'un amour immense, sans nuage. Recueille les orages et les étoiles Mortes au fond des monts lointains.
?Rappelle-toi de la lune Qui dansait sur les dunes, Envole-toi vers les mers Où rêvent les vaisseaux de lumière
Eve, Les hordes furieuses des faussaires Ne peuvent fouler les joyaux du ciel Nés d'un rayon de joie Forgé aux feux de tes yeux. Accueille les ailes des falaises Avant qu’elles ne se dérobent.
Elève-toi vers les astres Où tournoient les chevaux d'Andromède, Protège-toi des désastres Que charrient les rages de la Bête
Eve, Les serviteurs zélés de l'enfer N' assombriront l'azur de ton visage, Sur les rives de la détresse Se meurt l'écume de ton regard, Des torrents de tristesse Ruissellent le long des vallées, De chaque larme déversée Eclôt une fleur immortelle.
Rappelle-toi de la lune Qui dansait sur les dunes Ramène-moi vers les mers Où rêvent les vaisseaux de lumière.