Vagues de visages roulant infiniment Vers d’anciens rivages au long souffle du vent, Vous êtes-vous connu sur l’instable vaisseau Quand brillait le phare du rocher aux oiseaux?
Vous étiez étrangers et pourtant si prochains; Un peu de temps offert façonné en humain, Vous cherchiez un reflet dans le miroir des ans Qui serait immuable en noble monument.
En chemin, vous croisiez ces hôtes mystérieux Habitant comme vous la vallée des adieux, Si parfois, une voix éveillait votre coeur, Souvent, vous étiez seuls à forger votre peur.
Car vous avez perdu ce fabuleux jardin Où vous pouviez aimer sans craindre le destin, Même s’il reste enfoui au fond de vos mémoires Qu’un regard rafraîchit à l'approche du soir.