Le gazon scintille au bord de la berge Où sautillent dans le vent quelques geais, La rivière chuchote ses secrets Aux peupliers dressés en blanches flamberges.
Tel l’oeil rouge d’un hibou, la lune Danse dans ses reflets iridescents, Au loin grognassent les voix importunes D’ilotes poivrés au cric de Satan.
La cité s’éloigne dans un brouillard Qu’animent les ombres des promeneurs A la recherche d’un autre regard Qui apaisera l’angoisse des heures,
Partira-t-il pour ne plus revenir, Reviendra-t-ll sans oser s’en aller, Celui-là qui voudrait tant la jeter, La clé de la prison qu’il a voulu bâtir.