Le coq dans son enclos crispé sur ses ergots Largue dans un hoquet brisé un dernier cri Dans la brume où l’aube s’est noyée dans la nuit, Au lointain, dans les vents, agonise un écho,
Les flammes du coquet qui décorent sa peau Vont-elles éclairer le ciel enténébré, Ses pattes écaillées qui s’accrochent au pré Vont-elles conserver leur poussiéreux magot?
Sa couronne de chair de roitelet crâneur S’écrase ramolli sur son oeil de crooner, Et le bec claque en vain en quête d’un repas Parmi ses excréments qu’il ne distingue pas,
Silhouette confuse au brouillard de mes jours, Que n’ai-je reconnu le devenir de l’homme, Son ego excroissant au bout de son séjour Au cri d’un coq castré que n’écoute personne.