Un nécromant masqué invoque Salomon, Ce monarque fameux, commandeurs de démons, Les quatre pentacles tracés avec l’arthame N’ont suscité que le rire d’une odieuse âme.
Chevauchant un dragon, ce Cassiel Macoton, Hideux prince infernal de tous les conjurés, Sort du miroir brûlant où le temps s’est fané Pour ne laisser au sol que quelques cotillons.
Un kabbaliste anxieux scrute les Séphiroth Et prononce l'Aleph, flanqué d'une griotte Mais leurs incantations se perdent dans les astres Et retombent en pluie au sommet du Palastre.
Enfin, l'alchimiste dans ses vertes cornues S'efforce en formules à extraire le mal Qui ronge les mâles en complète décrue Làs, l'or tant espéré n'est que du vil métal !
Rien ne la sauvera, la dynastie se meurt D'avoir trop négligé par sa fatale morgue De prier humblement et d'assainir son coeur, De bien se rappeler qu'on finit à la morgue...
Blanche se lamente dans sa geôle sordide Infidèle stérile aux lettres écarlates Qui lui brûle sa foi et sa chair délicate, Elle qui subira un destin si morbide.
Le suzerain défait contemple son harnois Qui l’avait protégé durant tous ses exploits, Il l’aurait tant vanté aux yeux émerveillés D’un fils légitime, d’un glorieux héritier.
Ce qui n’aura pas lieu, il ne restera rien Des vaines conquêtes du dernier Capétien.