La porte refermée, que deviennent les ombres Qui au long du chemin chuchotaient des légendes, Souvenirs maquillés par l’espiègle mémoire, Ce gavroche rusé, arnaqueur du passé, Sais-tu qui tu étais et ce que tu as fait, Quel autre a raconté ce que tu n’étais plus, Les valses de la mer brassent des millénaires Qui se ressemblent tous au coeur de ses abysses, Tourbillons de sable qui forment des visages Bientôt pulvérisés en pépites blessées, Les ruines tremblantes ont-elles conservé La splendeur des palais que les vents ont volés, La momie grimaçante est-elle le reflet De cette éternité offerte aux pharaons, La porte refermée, que deviendra ton ombre, Ira-t-elle sculpter les soupirs des étoiles? Que demeure à jamais le marbre de l’espoir Au fond de tes années, au fond de ton regard!