Spectres, brume et brouillard s’expulsent de la gorge De la nuit sans regard quand martèle la forge D’atroces cauchemars, rejetons de la lune, Hydres et tarasques rôdent dans les lagunes,
Au chant des sirènes, ce piège maléfique Et tant de cadavres au rictus sardonique, Un cortège blafard de moines apostats S’enfonce dans le sable où rampent des cobras,
Dans la cité fantôme aux hurlements des hyènes Quelques hystériques griffonnent des pentacles Tandis que les comédiens qui errent sur la scène En quête d’un auteur ânonnent des oracles,
Qui chuchote toujours dans la chambre funèbre Où tu meurs chaque jour à l’heure des ténèbres? Tu le sais, les monstres dans tes rêves immondes Sont par toi engendrés pour infester le monde.