L’aube est ta fortune et le soleil ton chemin, La route, tes années, les poussières la fin, La forêt en concert répand le chant du monde Et le vent son écho le prolonge à la ronde,
A l’appel de la mer, du roulement des vagues Répond le cri perdu d’un grisard qui divague, Ton regard envoûté plonge dans les tréfonds Du miroir éternel où vibrent les passions,
Les flambeaux de la nuit en grand pèlerinage Irradient au passé les fabuleux voyages Des âmes consumées d’un amour sans retour,
Qui est venu d’ailleurs, d’un instant infini Porter un seul visage où la lumière luit Pour ceux qui comme toi accueillent son séjour.