De ceux-là on peut le dire Qu'ils n'en profitent jamais Les carats qu'ils amassent Hélàs ne sont point de l'or Mais un horrible breuvage Qu'ils pissotent sans remords Un comédien tardivement socratique Les eut bien traités de salauds S'il n'avait eu crainte d'en être digne Ils n'ont qu'une seule idole Qui les mène despotique Vers un vieux cimetière Où leurs os se romperont Sur le rythme des claquettes Du dandy d'Austerlitz Le Fred à s'taire Emissaire sans égal Du triomphe de l'oncle Sam Dans l'attente d'une improbable résurrection Ils errent tels des larves purulentes Quêtant dans le regard des passants hébétés Quelques canettes de compassion Qu'ils videront goulûment En pensant au brochet. Ils ont quelques ennemis Chez les fils d'Hippocrate Quand ils doivent ausculter Leurs intimes crevasses Et s'ils ont la dent dure Contre ces chasseurs de molaires C'est qu'ils veulent protéger Leur centimètre d'ivoire Mais ils peuvent compter Sur ces piteux comédiens Maquereaux des veuves Parrains des orphelins Qui ont parfois besoin Dans des urnes poussiéreuses De voir nos quasimodos s'appliquer A rougir sans vergogne Leur patronyme visqueux.