Que cette humble offrande puisse aviver ton coeur Qui, comme un phare immense a embrasé la terre Des gerbes d'étoiles ruissellent sur les fleurs Tandis que ton oeil d'or recueille nos prières.
Dans l'antre de la peur où nous sommes cloîtrés Nos rêves éphémères heurtent les rochers Nos ombres effrayées errent dans leur miroir Où de longs corridors se perdent dans le noir.
N'avons-nous pas souvent comblé les cathédrales De nos voeux emplis de fausses humilités Que des gargouilles raillaient aux orgues bancales?
Nous ne pouvons hélàs t'offrir que notre absence Les feuilles déchirées d'un amour desséché Et le pieux parfum de l'impossible présence.