Quand les lueurs de l'aube dissipent les brumes Et la mer secoue ses vertèbres d'écume Une mouette jette son aile à la lune Qui dignement disparaît derrière les dunes
Un vent de lumière descend de la montagne Puis parcourt en soupirant les plaines en éveil Le sable, larme minérale du soleil Frémit en dispersant les heures de la veille
La plage accablée des morsures du sel Cache des étoiles près des rochers mousseux Vies futiles fuyant les vagues mortelles
Un mirage tremble sur le rivage bleu Alors que la houle emporte les chants d'Eole Au creux d'un coquillage leurs choeurs se consolent.