« Il en vaut peu pour être heureux ». Glousse le libertarien Jack Ousi, Si l’étau du profit se reserre C’est qu’il n’y a plus assez de misère, La pauvreté, ça se mérite, Plus elle est rare, moins elle s’agite, De joyeux bobo ne font pas la révolution, Seuls des indigents ruminent des rébellions, A-t-on jamais vu des oies gavées Cagnarder en cadence la « Bella Ciao » ? La religion n’est plus l’opium du peuple Mais les messes festives en frénésie, Les temples communiels des geek bêlants, Les lagons ruisselants de gel solaire, Les fitness aseptisés aux relents musqués, La lutte des places succèdent aux classes, La dépression aux subversions, Le droit pour soi sans les devoirs, Aliénons-nous sans s’allier, Aimons les uns et pas les autres, Soyons sincères…avec soi-même ! Rappelons-nous cet aphorisme Gravé sur le marbre des fosses publiques : Ventre affamé n’a point d’oseille !