Nous aimons ceux qui nous aiment, Tous ceux qui nous sont amènes, Les autres qui par-dessus Viennent le flairer en sus, Nous les invitons à table Pour qu’ils nous soient agréables Et qu’ils flattent notre ego Tout enflé comme un sumo.
Nous aimons quand on nous aime Quand tout gavés de poèmes, Nous cherchons dans les regards Le reflet de nos miroirs, Si l’on vient nous encenser, Nous saurons nous contrôler Et jouer la modestie Avec un grain de folie.
Nous aimons aussi confier Quelques défauts passagers A cette oreille clémente Oubliée après l’entente Et pleinement satisfaits Nous continuons le trajet Jusqu’à ce parterre blême Où fanent des chrysanthèmes…