Des écumes de pâquerettes Jonchaient les grands chemins qu’égayaient les fauvettes, Tes yeux où nichait mon amour Irradiait l’air serein comme l’astre du jour.
Enlacées par les vents fougueux, Nos ombres frémissaient tels des serpents frileux, Tandis qu’une douce chorale Balayait les peupliers où courraient des vestales.
Le soleil dardaient ses rayons Sur l’étang assoupi que fouillaient les hérons, Un miroir aux mille prunelles Ondoyait calmement en étoiles fidèles.
Au rythme de nos pas, nos cœurs, Sur ces sentiers sans fin s’associaient aux senteurs De ces fleurs sauvages, offertes Par le rêve des fées au temps des découvertes.
Les nuages là haut tournoyaient Dans la ronde éternelle où s’en vont les années Quand, vers toi, je me suis tourné, Ta chevelure blanchie s’est évaporée…