Ils sont vraiment affreux Ces affameurs cupides Qui,vénaux dans leurs officines S 'affairent autour de leurs combines Ils règnent sur un vaste ossuaire Où s'empilent les cadavres de la misère Qu'ils propagent sans sourciller Jusqu'aux confins de la terre Cette engeance pestilentielle Adulée par ses vassaux Se rêvent pareils au Roi-Soleil Même s'ils croupissent vermisseaux Ils ont des Dieux la toute-puissance Qui leur permet toute insolence Ne leur manque que l'immortalité Qu'ils traquent en exsudant leurs saletés Parfois,ils se font humanitaires Et n'en sont que plus pervers Ce que leur main gauche a offert La droite avide le récupère A l'évidence ces immondes gloutons S'éparpilleront en vulgaires neutrons Mais ils auront hélas engendré Leurs inexpiables héritiers.