J'ai cueilli des rouleaux d'émotions Sur des chemins Aux jalousies secrètes Sur des chemins Aux dépouilles de songe Sur des chemins Aux exils voûtés Avec l'automne Et ses têtes d'éteignoir J'ai étouffé Les fêtes et leurs lampes à crinière J'ai touché L'équerre de la nuit L'égoïne des rêves des pierres tombales Cependant même en me courbant très fort La littorine noire de toutes les misères Se collera toujours à mon front Comme un miroir brisé, sanglé Sur le dos d'un mauvais vitrier.