Les baisers des amants se fanent sous les pleurs Des regrets de pas avoir cru au bonheur Tellement aveuglés de retenir les heures Alors que seul l’instant apporte sa lueur.
Les baisers des amants se voudraient immortels Dans l’espace infini où planeraient leurs ailes, Ivres de volupté aux rêves éternels, Le désir de durer, lui, reste bien mortel.
On voudrait jeter l’ancre et braver l’océan, Dépasser la lumière, apprivoiser les vents, Suivre les nuages au milieu d’un étang Renaître à chaque aurore à l’orée du couchant.
Il reste imperturbable au fond de la mémoire Dans la brume des ans qui trouble le miroir Quand on sait que le train n'aura plus de retard L’ombre d’un seul baiser gravé dans ton regard.