Valsent en tourbillons les paupières de feu Des frênes puissants où vague l’adieu, Quelques souvenirs verdissent encore Sous un soleil blême que déplore l’aurore.
Les troncs se fendillent sous les haches du vent, Des merles pillent les baies du printemps, Les brumes chevauchent des champs abandonnés Q’une pluie flagelle en plaintifs regrets.
Dans les rues résonnent quelques échos fiévreux Des fêtes consumées d’un été lumineux, Les tambours fantômes sur le kiosque contrit Battent la chamade, les temps sont accomplis.
L’horloge t’appelle au fond du couloir, Ton vieux chat te hèle, habillé de noir, Qui frappe à la porte? II te faut ouvrir! Il n' y a personne...sauf un soupir....