Allons, ma belle, ouvre ta porte, Laisse l’aurore embrasser tes paupières, Que ton regard me réconforte, Et chasse les ombres du cruel hiver, Entends l’oiseau qui te fredonne Ce charmant aria baigné de lumière Mon coeur à toi qui s’abandonne Rythme mes heures muées en poussières. Aimer l’amour pour qu’il nous aime Qu’enfin je puisse devenir moi-même, Et par tes yeux me retrouver Moi qui errais sur ces mers désolées, Ces déserts bleus de mes mirages Qui se perdaient là haut dans les nuages Alors, ma belle, ouvre ta porte, Prends ce bouquet en coeur que je t’apporte.