Pépites de soleil durci, Tes yeux pénètrent les ténèbres Et leurs rumeurs de bouches noires Pour y déposer la lumière, Ses vaisseaux d’amour infini, Ses mers aux écailles de feu, Ses sirènes aux yeux d’or, Ses galions enlisés Dans les sables des abysses, Et ses vents qui déposent Des semences de rêves Dans les prairies ensorcelées... Je peux m’oublier maintenant, Je sais que tu me retrouveras Car ton amour me regarde Toujours dans l’avenir.