Furieux, l'orage se déchaîne, Son regard lance des éclairs Qui foudroie un arbre en colère Tandis que les carreaux se plaignent.
Deux silhouettes aux abois Se sont blottis sous un auvent Qui déverse gracieusement Le fiel rageur du fort norroi.
Le ciel blessé sombre en hurlant, On entend les sabots déments De quelques folles Walkyries A la recherche de leurs filles.
Les doux amants tremblent encore, Sont-ils les proies d'un mauvais sort, Redoutent-ils ces nuages noirs Qui les enlèveront ce soir ?
On entend au loin les clameurs D'une foule tout en stupeur, Le dragon terrassé se meurt Et le monde est sauvé...pour l'heure.
Folklore montois particulièrement prisé qui raconte la victoire de St Georges sur le dragon, la fête cette année fut accompagnée d'un orage nettement plus effrayant que le monstre,ce qui a inspiré ce poème.