Fils de Bretagne, aux cheveux dissimulés, Sous une coiffe couleur de bruyère. Sur le chemin du savoir, s’en va sifflant Les airs lointains qu’à la veillée, An Tad-Kozh* te chantonnait.
Ecole de la vie, où l’on te réapprendra, Les langages ancestraux d’une civilisation Jaillissante de tes corps, Langue mystérieuse sans référence, Tu évoques le souvenir, Et qui implique la connaissance d’un Barde, D’un Druide, d‘un Paysan.
Sur ton chemin, pierres et falaises Tu affronteras, pour forger en toi les sens Divin du savoir-vivre de ton pays Tu te découvriras égal à l’enfant Du peuple de France, Malgré les écrans dressés par leurs pères.
Toi, fils de Bretagne, tiens compte de La Qualité de vie Que t’ont inculqué tes pères Et les anciens. Et que la passion d’une terre Aux nuances de genêts et d’oiseaux de mer Te permette de poursuivre ton cheminement.
Cheminement bénéfique à quiconque détient En lui le savoir du respect de ses racines, Telle la nature le lui a inculqué, tu comprendras Leurs sens et les assimileras. A toi l’enfant d’Armorique, le destin d’un peuple renaissant Perpétue tes acquis à ta progéniture.