Aujourd’hui sans amour ni haine Nous fêtons Mélaine et Tiphaine Deux prénoms bien de chez nous, Mais ça, vraiment on s’en fout
Bien plus intéressant et amusant Du côté de Bourg la reine également A Choisy-le-Roi On tire les reines sans fêter les rois !
Certains font les barbeaux à Arc histoire de parler de Jeanne Dans un espoir divin de récupérer ses voix Comme dirait Georges qui lui préférait sa canne, Intelligemment et surtout sans susciter d’effroi.
En tout cas, aujourd’hui, cette dernière comme adieu a bien voulu nous donner des œufs Puisqu’après les vœux, et avoir fait la fête Nous allons déguster la galette
Ces quelques strophes plates et insipides me rappellent qu’au lycée, celui qui au baby finissait Fanny, payait un pot en liquide Le cri était lancé : dix – zéro Epiphanie !
Celui là était chef, réglant la note sans émoi Et pourtant ce n’était pas le roi ! Se lamentant toujours avec peine De n’avoir jamais tiré ni fanny ni la reine !
Donc ce soir, Epiphanie derechef Allons goûter et manger la galette Et devant le roi nous ferons courbette Tel les gardiens devant le prisonnier
Qui en trouvant la fève derechef devenait fièrement pour un jour le chef, avant que sa tête ne roule sur le parvis sort réservé au condamné étêté avec préavis.
Et si je trouve cette satanée porcelaine Qui casse la dent dans l’histoire Je vous dirai – « serment dans l’arêne » Ce que j’ai bu ce soir !