C’était en deux mille onze et fort le vent soufflait Et comme en quinze cent onze, les gourmands attendaient Le problème était là; il n’y avait plus de fève Car même au débarras, on n’en voyait qu’en rêve
Et pourtant, d’un commun accord, les complices Résistant vainement à cet odieux supplice Décidèrent finalement de faire la galette N’en faisant décidément rien qu’à leur tête!
Et malgré le manque de sucre en poudre Et de farine pour constituer la pâte Avec entrain, sourire et sans épate Amandes et beurre et morceaux sont mis à moudre
Prestement le tout assemblé fut mis au four Cuit à point, avec une superbe dorure La couronne pour délicate parure Le gâteau fabriqué montrait ses beaux atours
Aussitôt cuit, du four de suite sorti Les compères alléchés se servirent une belle part Ne voulant pas laisser leur plaisir à plus tard Faisant ainsi preuve d’un très bel appétit.
Nul ne dut passer sous la table pour choisir le hasard de façon naturelle désigna Que la maitresse fut reine et l’invité le roi Par manque de fève, et pour leur plaisir!
Moralité;
S’il n’y a de pas fève dans la galette C’est comme cerise manquante au gâteau il ne suffit que d’une assiette et d’un couteau pour qu’ensemble reine et roi fassent la fête