Je vois le début de l’aube des temps Vous avez jailli du néant Le chaos est votre enfant Un flambeau s’est éteint Au sommet d’un mont enneigé La terre creuse s’est affaissée Jadis un bourgeon perçait la neige Un soleil blanc chassant la saison
Les feuilles s’envolent Se couchent et s’endorment Sur une allée de lions Mâchoires ouvertes Rouillées et brisées Des rires et des cris de plaisir Le long du bois hurlant Des doigts sur ma bouche Silencieuse et assoiffée
Juste ce baiser Une volupté sur la joue Seulement de l’amour Mon sourire ta tendresse Ma folie ta patience Juste tes lèvres
Une fleur offre sa splendeur Au pied d’un arbre majestueux Abondant et de haute lignée Tu es la couleur de l’avenir Et la beauté de l’univers