Vive la vague brise en miroirs éclatants Et les corps enlacés y dénouent leurs entraves L’or sombre des sanglots perle sur sa joue pâle Et les Dieux irrités vomissent des injures
Du haut de la falaise s’étonnent les enfants Rient les vieux sur la grève et les femmes de rage. Depuis longtemps déjà elle ne se débat plus Et son chant jette aux cieux comme une offrande impure.
Qui entendrait la mer ? Qui les cris ? Qui les sages Propos que bavent les anciens faute d’avoir aimé Dans le halètement du monde qui s’éveille.
Les jeux d’enfants sont pleins de phrases sombres Et de rires incertains. Lorsque s’ouvre la ronde Les folies s’enveniment au cœur des solitaires Et le rire s’achève aux marches du tombeau.