Son unique période fétiche demeure la nuit sombre, L’obscurité fait de lui une gigantesque ombre. Planant et rôdant au-dessus de l’innocence, Il attend l’instant avec sagesse et patience.
Par notre profonde respiration, il se ressource, Il s’abreuve de notre sueur comme à une source. Blotti tout près de nous, il part à la conquête D’une âme qui ne peut déposer aucune requête.
La prise de pouvoir est fulgurante et fatale. Sous l’influence d’une anesthésie générale, Nos sens se paralysent sans avoir notre avis. Ils rejoignent un autre moi dans une autre vie.
Pire ou meilleur, ce court instant nous le vivons, Homme ou femme, vieux ou bambin, nous le subissons. Esclave enchaîné à ce moment, nous restons, Mais Cauchemar, qui que tu sois, nous te vaincrons.