C'est une ennemie fidèle Qui enserre ma joie de vivre Dans une prison où veille une vouivre, Qui arrache à mon espoir ses ailes.
Ah! Maudite et pernicieuse douleur ; A la patience sereine et latente A l'esprit malveillant et à l'âme méchante! Bourreau au sombre travail qui ne compte ses heures
Ah! Ma douleur ennemie ; Je souhaite ardemment ton départ Pour connaître le repos du soir tard
Ah! Maudite qui éveille ma douleur ; Qui gâche mes jours et mon humeur Quitte mon corps possédé sans prendre de retard!