J'avais déposé mon âme Sur ce cœur qui ne pouvait aimer J'espérais par un souffle une flamme ; Raviver ce corps où la vie s'était retirée.
Mais la belle était déjà morte, Et ses beaux yeux séchés plein de charme Ne suintaient plus les larmes ; Ni la joie que l'insouciante jeunesse porte!
L'abîme de la mort nous séparait cruellement Et je gardais longtemps en mon cœur ; Ce revers de fortune, tellement!... Je pleurais la perte de cette âme sœur!
Aujourd'hui, des gouttes tombent sur la feuille, Mais ce ne sont plus des pleurs ; Qui coulent de mon âme blessée en deuil Mais la vie de l'Amour qui se meurt...