Je ne sais ce qui me rappelle vers elle Cette ville qui pourtant ne m’a pas vu naitre Mais qui reste maîtresse de mes souvenirs et de mon être Même lorsque je m’éloigne comme le font les hirondelles
Je revois ses terrains où je traînais enfant Et où les heures vagabondes me faisaient oublier Les lendemains fiévreux des devoirs écoliers Inachevés; et la peur de la maîtresse enrageant
Je ne sais ce qui me rattache à son souvenir Alors que le temps inexorablement efface la mémoire Des choses que l’on a aimées, des voix et des rires
Mais je l’aime comme un reliquaire d’antan Quand je me promène dans ces rues qui résistent au temps Et qui me remémorent les beaux jours d’autrefois.