Sous les ombres douloureuses, De la lune aux couleurs fiévreuses, J'écoute le bruit du vent, Qui me chante des souvenirs d'antan.
La nuit pleine de tristesse Remplit ma coupe d'absinthe, Et le son des âmes en détresse, Rythme ma dérive au murmure de leurs plaintes,
Le concert de mon cœur qui bat, Offre à la mort un si bel appât! Sous les cieux qui s'éclaircissent au lointain, Je ne sais si je gouterai ce beau matin!
Mon corps est désormais en lutte, Et je me sens sans courroux Pour éviter cette chute, Qui m'entraîne dans le cercle des fous.