Quelques gouttes en formes de perles salées Qui glissent sur ton front jusqu’à la commissure de tes lèvr En une sueur maladive en une fièvre Qui mouille ton joli corps affaibli et affalé
Cette satané maladie qui s’accroche et ronge tes nuits En faisant naître les plus horribles cauchemars Où des monstres troublants hantent de vieilles mares Qui te font marcher sur des précipices de folie
Jusqu’au lever du jour salvateur et de la guérison Où tout reste encore du domaine du confus Et où le refuge de la mémoire ne se rappelle plus De ces maux qui troublaient ta raison.