J’avance en de mélancoliques pas fantômes Sous la rosée frileuse d’une légère bruine Et mon cœur bat d’un écho fait de ruines Comme ferait une masse d’arme sur un heaume
Je reviens donc en arrière Sous le chant triste du vent Rêveur comme aux anciens temps Où mes promenades solitaires
Me ramenaient malgré moi bien souvent Dans les allées d’antiques cimetières Où ma poitrine pleurait son âme d’enfant
Ah! comme les rayons de l’astre solaire Ont pâli en cette froide saison Ah! comme ces jours me paraissent bien sévères.