Ce sera donc une journée à faire pleurer Où un jour doux à la chaleur sans pareil Dans quelques jardins baignés de soleil Où dans le silence d’un logis dépeuplé
Ce sera un matin à l’horizon pâle Où les ombres taiseuses se coucheront avec moi Où le jour anniversaire d’un centenaire qui râle
Face à la monstrueuse solitude sardonique Ce sera dans la rue parmi la foule abrutissante Lors d’une promenade rongée de pensées mélancoliques
Où dans un feu d’artifice de volupté inédit Qui éloignera la crainte de la fin inévitable Mais ce sera dans l’inconscience du jour et de la nuit.