Il y a chez ceux qui s’en vont, Une part importante de nous même, Qui s’éloigne avec l’être aimé au teint blême, Dans la terre que tous un jour nous nourrirons,
Car nous mourrons un peu plus à chaque fois, A mesure que se multiplient les départs de nos proches, Au rythme triste et sinistre du chant des vieilles cloches, Qui battent et écrasent nos cœurs gelés par l’effroi,
La mort est un mystère qui arrête le temps douloureusement, Et la vie se brise comme un miroir privé du reflet de son hô Et alors la solitude, le désespoir et la peur s’accroissent
Il y a chez ceux que nous aimons et qui, pour toujours s’en Une part toujours plus importante de nous même, Car à chaque enterrement c’est un peu le nôtre que nous voyo