Le souffle court de sa poitrine, Soulève doucement le voile de dentelle, De sa robe blanche, immaculée et éternelle, Sans que ne palpitent ses narines.
La jeune mariée est en ce jour la reine, Sur qui les regards bienveillants, Se posent en bénédiction en ce jour triomphant, Tant la jeunesse de la petite poupée de porcelaine,
Frappe les convives présents à ces noces, Et tous pleurent sincèrement le départ du carrosse, Qui sonne comme un adieu aux souvenirs communs.
La petite épouse heureuse et émue jusqu’aux larmes, Cache ses angoisses à sa famille d’un élan plein de charme, Et file vers sa nouvelle vie après un dernier regard vers sa