A l’orée du bois noir que le temps fouette On l’aperçoit qui fixe l’horizon derrière les arbres Dessinant dans leurs ombres une blanche silhouette
Sa vision rassure les croyants qui passent avec ferveur Mais curieusement m’inquiète par sa rigidité pâle Et j’accélère toujours le pas, fuyant sa terreur
Alors, j’entends au loin sa voix Et un vent froid me parcourt comme des mains Maigres de défunts et griffent ma chair piquée d’effroi!
Terrifié je parle à haute voix pour assurer mon chemin Et me dire que la statue de la vierge est de marbre Pour que cette apparition cesse enfin!