L’amour éloigne les copains C’est un choix qui fait fuir Accepter l’enivrement des doux soirs de juin Enlacé dans les bras de celle qui vous fait jouir
Et vous voilà privé d’esprit et sans tête Mené par la charmante par le bout du nez Pour plusieurs saisons qui font des années Tant son parfum et sa mignonne personne vous entêtent
Puis bien souvent le charme opérant étrangement s’évanouit Et vous laisse bien bête au souvenir des copains qui ont fui Et qui loin du cœur loin des yeux ne reviennent jamais
Alors la mélancolie fait un nid à sa place Et désemparé vous faites la grimace Attendant les jours du printemps et des nouveaux amours.