Le ciel verse des larmes attendries Sur son doux visage aux yeux fermés Qui repose dans les pissenlits germés Sur un lit vert aux myosotis fleuris
Les branches en mouvements légers frissonnent Au dessus de son front fiévreux qui a pâli Tandis que l’aube naissante veillait son agonie Aux heures froides où les matines sonnent
La blessure mortelle au dessus de son cœur N’est plus la source cruelle de sa douleur. Maintenant son honneur au courage suicidaire
S’est éteint ; Désormais il dort éternellement Sans penser à la tristesse de l’enterrement Et aux adieux oubliés pour ceux qu’il aimait.