Au fruit du doute, je donnais la mesure Qu’à bien avancer, pas à pas… Je donnais le change au son de mes murmures J’éloignais par mes silences les regrets d’ici-bas
Depuis les craintes se sont toutes éloignées Mon cœur est devenu sourd aux douceurs de l’amour Et ne veut plus qu’on songe à le soigner Tant la tiédeur a fraîchi en ces jours.
Je reste à présent sous le tonnerre A écouter la musique assourdissante De la tempête et du cri de la mer Espérant voir la lame surgissante
Envahir l’immensité blême de la plage Où mon âme aveugle demeure En attendant la vérité qui soulage Tandis que le néant régnera dans la douleur.