Je me revois aux jours doux de mon enfance Si petit au jardin clos de l'innocence, Courir et jouer dans la cour de cette école Poussé par le souffle léger du dieu Eole.
Les souvenirs me viennent en une lente mélancolie, Et je revois les visages d'autrefois Dont j'ai oublié jusqu'au son des voix! Et subitement mon cœur ému est comme endolori
Et la tristesse m’envahis en un douloureux soupir, Comme une marée au coefficient inconnu. Et je reste là prisonnier volontaire de mes souvenirs,
Aspiré par l'ambiance et les lieux des temps remémorés Revivant chaque minute, chaque instant du passé disparu, En savourant mon retour dans cette époque adorée.